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Un palais de papier

Blog lecture, avis & chroniques

L'Anglaise et le Highlander de Mily Black

"Écosse, 1847.

Lizzie était censée accompagner sa maîtresse en Écosse, pour son mariage arrangé avec un laird. Elle n'avait pas du tout prévu qu'elle tomberait dans un piège ! Par un échange de vêtements soigneusement orchestré, Lady Dorothea se fait passer pour la servante, et transforme Lizzie en jeune noble, sans lui laisser le choix. Si elle refuse, elle sera donnée aux soldats de l'escorte puis exécutée. Mais le sort qui l'attend est-il plus enviable ? Elle tremble à l'idée de se lier à ce guerrier écossais au regard sombre, qui ne comprend pas un mot de ce qu'elle dit et se moque de ses protestations. Pourtant, elle devine en Ewan MacArty un cœur noble et fier, une passion brûlante qui la fait frissonner… de peur ou de délice, elle l'ignore encore. Mais une union entre un Écossais et une Anglaise, basée sur un mensonge, peut-elle vraiment s'épanouir face à la méfiance et aux rancœurs nées du passé ?"

Harlequin, coll. Victoria - 320 pages

[Service presse via NetGalley]

Après une légère déconvenue avec un précédent roman de la collection lu il y a quelques jours (La fiancée rebelle), il me tardait de retrouver la collection Victoria des éditions Harlequin. Me voici à nouveau en terres écossaises, cette fois-ci aux côtés de l'Anglaise Elizabeth, dite Lizzie

Cette dernière n'est pas une noble, mais une femme de chambre qui, par un savoureux quiproquo, va se retrouver mariée en lieu et place de sa maîtresse à un Highlander écossais. La voici catapultée Lady au sein d'un clan hostile à toute présence anglaise quelle qu'elle soit, et qui ne semble parler que gaélique. Les journées sont longues quand on ne peut communiquer et qu'on a le droit de ne rien faire ! Aussi tente-t-elle de cultiver quelques plantes et de dompter un chiot, tout en essayant de gagner les cœurs, un à un. 

L'Anglaise et le Highlander n'est pas un roman rythmé enchaînant les répliques salées et les situations cocasses. Ici, nous sommes davantage face à une romance fleuve suivant un destin de femme, un peu dans le style des sagas Swan Hill ou Les pionnières d'Anna Jacobs, par exemple. Au départ, cela m'a décontenancé ; cependant, je dois dire que malgré quelques lenteurs, ce choix de rythme s'est avéré tout à fait judicieux. Cela permet en effet à Mily Black de développer une protagoniste principale intéressante et attachante, qui malgré sa naïveté et son côté "oie blanche", fait preuve d'un courage et d'une abnégation qui force le respect. Nous cheminons à son côté avec intérêt, tout en découvrant une terre sauvage et brute, au charme si particulier. Un bon moment de lecture, pas parfait, mais idéal en automne, bien au chaud sous un plaid !

Alanguie par le manque de sommeil et la chaleur bienfaitrice du tartan qui les entourait, Lizzie appuya son dos contre le torse ferme et contempla d'un œil absent les collines environnantes. Quelques bois parsemaient le paysage, rendant l'aspect de cette contrée un peu moins aride. Ici, point de fleurs aux couleurs chatoyantes, et les odeurs étaient brutes, à l'image des gens du cru. Quand le soleil répandit sa lumière, l'horizon se para de teintes pastel qui ne lui étaient pas familières. Ce n'était pas seulement la végétation qui changeait à mesure que l'on remontait vers le nord, même le ciel marquait la différence.

En bref… Une romance historique sympathique.

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